Pétrole...

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gerfaut
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# 25 mai 2008 16:50
Le Journal du Dimanche d' aujourd' hui donne un exemple des prix relevés par les compagnies aériennes à cause de la hausse du pétrole:

depuis 2004, Air France a relevé 17 fois ses tarifs. Cette surcharge atteint 34 euros pour un AR en France et 202 euros pour un vol intercontinental ! Les Low Cost disent pratiquer l' inflation zéro mais se rattrapent ailleurs (5 euros enregistement au guichet, etc...) L' année dernière Air France n' a relevé ses tarifs que de 2,5 % mais cela va s' accentuer. Spinetta a dit que la compagnie va répercuter 2/3 de la hausse du kéro qui représente déjà 30 % des couts d' AF...

Comme je disais hier, l' offre va se contracter et c' est le consommateur qui va payer.

(Message édité par gerfaut le 25/05/2008 16h51)

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gerfaut
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# 25 mai 2008 17:18
Ryanair a indiqué aujourd'hui devoir maintenir au sol 20 de ses avions sur les 166 à cause du prix du pétrole

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... p;refer=uk

(Message édité par gerfaut le 25/05/2008 17h20)

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didier
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# 25 mai 2008 19:16
Non l'argument du prix élevé qui ferait apparaitre de nouveaux gisement de pétrole n'est pas aussi simple. Ce type de raisonnement s'applique à d'autres matière spremiere mais assez mal au pétrole. En effet le coût des forages et de la récupération est aussi en bonne partie un coût en energie (c'est surtout vrai pour les pétrole slourds). Aussi si le pétrole augmente le co^tst augmentent presque dans les mêmes proportions. En effet on recupere de l'energie avec de l'energie et il y a un moment où le rendement est négatif . Si il faut dépenser deux litres de pétrole pour en récuperer un alors le pétrole pourrait il coùter 1000 $ il n'y aucun interet à aller le chercher. C'est là un point souvent ignoré des "optimistes".
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gerfaut
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# 25 mai 2008 19:33
didier a écrit :Non l'argument du prix élevé qui ferait apparaitre de nouveaux gisement de pétrole n'est pas aussi simple. Ce type de raisonnement s'applique à d'autres matière spremiere mais assez mal au pétrole. En effet le coût des forages et de la récupération est aussi en bonne partie un coût en energie (c'est surtout vrai pour les pétrole slourds). Aussi si le pétrole augmente le co^tst augmentent presque dans les mêmes proportions. En effet on recupere de l'energie avec de l'energie et il y a un moment où le rendement est négatif . Si il faut dépenser deux litres de pétrole pour en récuperer un alors le pétrole pourrait il coùter 1000 $ il n'y aucun interet à aller le chercher. C'est là un point souvent ignoré des "optimistes".
Oui Didier, je parlais d' une façon générale, il est bien certain qu' un prix élevé ne fera pas apparaître du pétrole comme ça. Certains gisements sont même déjà connus, l' extraction y est très chère et on attend que le prix du pétrole monte encore pour pouvoir s' y interesser. C' est ce qui s' est passé pour les champs bitumineux de l' ouest du Canada à partir de 100-120 dollar le baril je crois me souvenir, ils sont devenus interessants. Le calcul est à faire à chaque fois ! Mais un baril à 200 $ ou plus , on a jamais vu ça, et certains vont bien vouloir se gratter la tête pour aller chercher du pétrole à ce prix là.

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didier
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# 25 mai 2008 20:22
Oui là dessus je suis d'accord un prix élevé provoquera de nouvelles recherches et même quelques découvertes je l'admets volontier.
Je dois aussi admettre que si le pétrole manque je ne puis rien dire du charbon (lui est loin d'être épuisé). On sait transformer (plus ou moins bien avec de mauvais rendements mais enfin ça marche) le charbon en carburant liquide. Cela sauvera peut etre un temps l'aviation et plus généralement notre mode de vie. Toutefois pour le charbon les contraintes en termes de pollution et d'émissions de CO2 nous ameneront probablement (dans quelles conditions ? avec des conflits ?) à nous limiter avant la pénurie.
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gerfaut
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# 25 mai 2008 20:40
Ah, le procédé Fischer-Tropsch ! Je pourrai en parler un peu. Il se trouve que mon père a participé au projet gigantesque qui a permis à l' Afrique du Sud de se doter de 2 énormes complexes (grands chacun comme le région parisienne!) pour produire cette fameuse essence de synthèse utilisée par les Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale.

L' Afrique du Sud voulait son indépendance énergétique, elle a donc lancé ce projet qui, en son temps, a mobilisé les Engineering du monde entier. L' Afrique du Sud avait d' énormes réserves en charbon ( à ciel ouvert) et pas de pétrole.

C' est vrai que c' est polluant! Ils ont trouvé quelque chose d' extraordinaire à cette occasion : on peut injecter sous pression de l' oxygène et brûler directement dans le sol le charbon, on récupère les gaz de combustion et on produit cette essence. Mais ils prélèvent tellement d' oxygène dans l' environnement pour l' injecter que des études ont dû être réalisées pour être sûr qu' on ne prendrait pas tout l' oxygène dans les endroits en question. Cette histoire vraie m' a toujours fasciné et repoussé à la fois.

(Message édité par gerfaut le 25/05/2008 23h01)

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didier
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# 25 mai 2008 21:32
oui c'est vrai que ce procédé a quelques chose d'effrayant d'une part historiquement parce qu'il a été utilisé par l'Allemagne d'Adolf Hitler et d'autre part pour le futur parce qu'il pourrait bien, en repoussant la pénurie nous aider à empoisonner plus encore la planète. Quoique cela soit encore peu médiatisé tous les milieux pétrolier squi malgré leur dénégation sur l'épuisement des ressources pétrolières ne sont pas naïfs sur le fond travaillent sur la question et plusieurs colloques sont organisé sur ces techniques baptisés de leurs initiales anglaises, CTL (Coal to Liquid). C'est un avenir angoissant mais on y va tout droit.
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gerfaut
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# 26 mai 2008 12:09
Une autre solution pour économiser du carburant: voler moins vite, c' est ce que fait la compagnie aérienne scandinave SAS depuis 2006, le bon sens... Cette compagnie a d' ailleurs indiqué qu' elle allait réduire le volume de ses vols.

http://www.actualites-news-environnemen ... urant.html

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SINTEX
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# 26 mai 2008 23:49
Démarche intéressante, mais peut-être à la limite de l'affichage marketing : CA 5mds €/an, économies 12m€ depuis 2006...
Symbolique?

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Si on doit vivre dans le monde de Philip K DICK, au moins donnez nous les voitures volantes
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gerfaut
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# 27 mai 2008 00:12
SINTEX a écrit :Démarche intéressante, mais peut-être à la limite de l'affichage marketing : CA 5mds €/an, économies 12m€ depuis 2006...
Symbolique?
Bonsoir SINTEX,

Oui c' est une démarche marketing et écologique semble-t-il, les scandinaves y sont sensibles. Ce n' est pas une solution miracle mais il faudrait peut être l' ajouter à toutes les autres solutions pour économiser le carburant. Pourquoi ne pas essayer d' aller encore moins vite, SAS ne peut sûrement pas le faire car les autres compagnies proposeraient alors des délais de vols plus court. Si tout le monde s' y met...SAS n' a d' ailleurs pas une flotte énorme. 172 avions sur wikipedia. Air France KLM en a plus de 3 fois plus. Voilà, j' essaie de voir ce qui est possible

(Message édité par gerfaut le 27/05/2008 00h47)

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loracle
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# 27 mai 2008 13:32
Et si j'ai bien lu, cela ne concernait que quelques vols, donc, il y a de la marge, et le gain devrait être plus élevé que les 12m€
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vrausch
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# 27 mai 2008 16:50
L'aérien low cost : un modèle à bout de souffle

L'aérien low cost est arrivé au bout de son modèle, affirme tout de go Gérard Moulin, gérant de la Banque Delubac \& Cie dans sa chronique de mai. Les compagnies low cost se sont fondées il y a dix ans sur une idée simple, rappelle le gérant : serrer les coûts et rationaliser leur organisation au maximum dans le but de proposer des billets d'avion à des prix inférieurs à ceux des compagnies traditionnelles. Le pari fut réussi. Si elles généraient peu de marges sur chaque passager, ces nouvelles compagnies ont rempli leur avion et transformé durablement le secteur.

Mais depuis, la flambée du prix du kérosène a changé la donne. A l'inverse des compagnies traditionnelles, les compagnies à bas prix ne peuvent accroître ni les prix ni les sources de revenus annexes, comme la surfacturation des bagages, sans risquer d'abîmer sérieusement leur image. Conserver les prix alors que le pétrole flambe reviendrait à retarder l'inévitable. Restent les coûts. Mais les nouveaux gisements de productivité sont quasiment inexistants, tant le modèle des compagnies est depuis l'origine rationalisé à l'extrême.

L'absence de levier pour compenser la hausse des coûts du kérosène met donc à mal la pertinence de modèle. Pire, en imposant des pratiques managériales et commerciales très efficaces, le low-cost a créé des standards que les compagnies traditionnelles copient en adaptant. C'est donc à une convergence progressive des modèles économiques que le secteur aérien va assister.

En terme plus économique, résume le gérant, les low-cost «ont propulsé le secteur dans un environnement déflationniste, sans se donner les moyens d'y sauvegarder leurs marges par un savoir-faire discriminant, une valeur ajoutée quelconque et plus généralement, un marging power pérenne. Voilà ce que l'envolée des prix du pétrole vient de révéler au grand jour».


http://www.boursorama.com/international ... ws=5537999
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gerfaut
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# 27 mai 2008 19:56
Il y a du pétrole dans le Jura !

A 130 dollars le baril, il devient interessant. Une compagnie anglaise prospecte

http://fr.news.yahoo.com/afp/20080527/t ... 6f567.html

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xmadflyer
Anonyme

Inscrit le 02/03/2008
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# 27 mai 2008 22:28
Bonsoir,

La société Shell semble beaucoup investir dans le GTL
( Gaz to Liquid ) depuis un moment, notamment au Qatar.

http://www.shell.com/home/content/shell ... _1205.html

http://www.presseportal.ch/fr/text/stor ... =100497085

http://www.shell.com/static/qatar/downl ... speech.pdf

Pas d'actions chez eux, juste à suivre... wink
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vonrichthoffen
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896 messages postés

# 27 mai 2008 23:00
vrausch a écrit :"....... les low-cost ont propulsé le secteur dans un environnement déflationniste, sans se donner les moyens d'y sauvegarder leurs marges par un savoir-faire discriminant, une valeur ajoutée quelconque et plus généralement, un marging power pérenne. "

http://www.boursorama.com/international ... ws=5537999
A méditer, y compris pour d'autres secteurs d'activité, tous les prestataires de services en général.
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